Voilà ce qu'il me reste sur ce que j'ai fait en juin dernier

Encore un exemple de bricole ou j'y mèle plusieurs plaisirs : ici la couture et la danse !

C'est en me rappelant une visite éclair à l'Opéra de Paris que j'ai eu l'idée de transformer de véritables chaussons de danse en petitestrousses.

Idéal pour y ranger des crayons, mais aussi ses pinces à cheveux ou le nécessaire à chignon  !

Un demi pointe en satin (neuve, quand même !), un tissus assorti, un zip, un peu de patience...et aussi des doigts en béton car le montage devant obligatoirement se faire à la main...aïe !

Une petite ballerine en tissus thermocollant fait une belle finition ! 

...ou bien avec une breloque au bout du zip, c'est pas mal non plus...

Devant le succès que mes premières trousses ont eues, j'ai élargi mon panel de modèles...et j'ai tenté en version pointe.

Succès immédiat ! Et très vite, on m'a demandé des trousses pointes en couleurs !

J'ai pris l'option de teinté moi même des pointes roses ou saumon, sinon c'est hors budget !

Coloré au marqueur noir, c'est nickel ! En rouge, j'ai été moins satisfaite du résultat et du coup je n'en ai fait qu'une seule...

Mais pour coudre sur des pointes à la main, c'est pas la même chanson...mes doigts s'en souviennent encore ! Je n'ai pu faire que 10 trousses en pointes (soit 5 paires) fautes de fournitures à des prix abordables. Je n'ai plus qu'à attendre la prochaine vente de fin de stock bradé...

Mais puisqu'on me réclamait de la couleur, j'ai poursuivi en version demi pointe...

En doré ou argenté...grâce à une trouvaille sur le net...

Voilà le résultat pour le gala de cette année !

Pour faire plaisir à une fille, faites lui un sac

Pour faire plaisir à une petite fille, mettez y du rose

Pour faire plaisir à une petite danseuse, faites lui un sac  à son effigie...

Un tissu d'ameublement oublié dans le fond de mon atelier, doublé de tissu rose fleuri, une photo de Chloé en habit de petit rat, quelques boutons et rubans de tulle, 2 petites heures de travail... et hop !

Chloé était ravie !

devant

 derrière 

dedans

A en croire sa maman, je dois me préparer à de prochaines commandes car ce sac va faire des envieuses !!!

Au départ, j'ai succombé à la mode des écharpes en tricot, lors de l'apparition de toutes ces laines fantaisies aux couleurs magiques, aux textures douces, à l'aspect fourrure ou velours...

Mais que vais je donc bien pouvoir faire de toutes ces pelotes ou ces grandes chutes de laine qui me restent ? Que faire avec une seule pelote d'une même couleur ?
Tiens... pourquoi pas un chapeau, c'est la grand mode !

Je ne voulais pas d'un béret entièrement tricoté aux aiguilles ou au crochet, qui aurait pu ressembler à ceux que je portais à l'école primaire ! Je pensais plus à un modèle où tricot et tissus serait mêlés...

Puis vint une idée... je retrouve des chutes de tissus en laine bouillie ou en polaire que j'associe... puis un essai... plutôt pas mal même sans modèle...

Et voilà le résultat...

Ce qui me plait, c'est l'effet différent de la coiffe que l'on peut obtenir selon si la laine est épaisse ou fine, souple  ou raide, rase ou en fourrure ; et la coiffe peut alors se porter simplement posée comme un chapeau, ou mis de travers comme un béret, portée haut sur la tête ou enfoncée sur les oreilles... autant de façons que de préférences de chacun en fonction de sa morphologie de tête et de ses goûts...


Pourtant pas trop convaincue du résultat avec mes premiers modèles, l'enthousiasme de mon entourage a eu raison de ma réserve !

Ma première expo en automne dernier (2008) fut un franc succès, et je n'ai eu de cesse de tricoter dés mon retour pour fournir suffisamment de pièces pour les marchés de Noël qui ont suivi. Tous mes modèles sont parti !

Et ne venez pas me dire "je n'ai pas une tête à chapeau !" ; c'est un prétexte que se donnent ceux qui n'en portent jamais. Ce n'est en fait qu'une question d'habitude... moi même, j'avais le même discours, et puis j'ai adopté cette habitude en hiver (ça tient bien chaud mine de rien !).


Bon, je vous laisse, il faut que je m'y remette pour refaire le stock de l'hiver prochain !......

Un chapeau de "paille" trouvé nu dans un bazar, une chute de tissu, un morceau de ruban, une idée de fleur piqué sur internet... et un peu de patience : et voilà un nouveau chapeau pour Chloé !

Chloé ne l'a plus quitté...

jusqu'à ce que la perle du milieu vienne à tomber,

à force de la tripoter...

T'inquiète Chloé, "tata Laure" va vite te le réparer !

De la laine en coton multicolore dans des tons pastels, un coussin uni assorti aux couleurs de la chambre, et un tricotin !
Voilà tous ce qu'il faut pour faire un joli cadeau personnalisé et un original.

Celui ci fut offert à ma nièce Chloé pour ses premières fêtes de Pâques. Et ça a donné des idées à sa maman qui m'a commandé 2 autres coussins du même style pour sa chambre actuellement en réfection...



- tracer sur le coussin d'un trait léger (au feutre ou à la craie) ce que vous voulez écrire ou dessiner
- suivez ce trait avec de la laine par exemple pour avoir la longueur totale nécessaire en tricotin
- faire au tricotin un boudin dont la longueur est égale à la longueur utilisé pour faire l'ébauche de votre dessin sur le coussin
- rapporter le boudin "tricotin" sur le coussin en le cousant point par point.

Petite astuce : si vous n'êtes par sûr de votre mesure pour la longueur nécessaire du boudin, vous pouvez commencez à coudre le boudin sur le coussin en laissant l'autre extrémité du boudin inachevé encore monté sur le tricotin. Une fois arrivé au bout de votre dessin ou de votre écriture, vous pourrez ainsi détricoter un peu de boudin s'il est trop grand ou bien en refaire un peu s'il est trop court.
Les accents ou traits d'unions peuvent être brodés au point de tige.

Laissez moi vous raconter l'histoire de ma housse de couette...

C'est tout d'abord le mélange de plusieurs passions ou attachements :
- le patchwork et ses multiples combinaisons qui donnent toujours un effet différent
- la couture pour faire des choses à la fois utiles et agréables
- l'habitude de toujours tout garder, ne jamais rien jeter parce que "on ne sait jamais..."
- et l'attachement aux souvenirs qui font que chaque vie est unique.

Nous sommes en 1992, pendant les vacances de février (je suis encore à l'école !), et c'est aussi les jeux Olympiques d'Hiver à Albertville.
Ma mère gardait dans un grand coffre en bois une multitude de morceaux de tissus, pour la plupart issus de vêtements usés, ou trop petits, ou trop démodés... sans trop savoir ce qu'elle en ferait un jour, mais qu'elle n'a jamais voulu jeter.

Et puis une idée ! Mon petit frère avait alors un livre qui contait l'histoire d'une petite fille qui avait une couette faite des multiples tissus de son enfance.
Et bien moi aussi, j'ai fait ma couette "souvenirs".
En 2 semaines, j'ai découpé des dizaines de carrés de tissus dans les vieux vêtements trouvés dans le coffre, et j'ai assemblé cette couette.

Je l'adore tout d'abord parce que c'est moi qui l'ai faite !
Parce c'est un des premiers ouvrages d'une longue série qui m'a amené à créer ce blog. 
Parce que quand je la regarde, c'est une multitude de souvenirs qui ressurgissent, comme un album photo. Et parce qu'aujourd'hui ce témoin de mon enfance continue de bercer les nuits de mes enfants...

 

J'aime beaucoup l'effet d'ensemble de cette couette,
avec son petit air "petite maison dans la prairie" !








 

Une robe de grossesse de ma maman quand elle m'attendait...

Mes pyjamas (de petites filles je précise !!) qui me rappellent mes nuits improvisées chez ma grand mère...





Une robe que j'ai porté à la journée des parents, lors de ma première colonie de vacances !











La blouse que je portais à la maternelle pour faire de la peinture !!











Une couverture qui a vu bien des piques niques !











Ce tissus là, je crois que c'était une robe en velours...?











Un housse de coussin fait maison









Une robe portée pour le mariage de ma tante Sylvie. Ma petite sœur avait la même, mais elle n'est restée propre que le temps de quelques photos !










J'avais un petit lit de poupée dont le matelas et l'oreiller étaient habillés de ce tissus, fait maison par ma maman.
Et le petit lit en bois me venait de mon grand père.








Cette fois, c'était la couette du lit  bébé de mon petit frère qui était habillée de ce tissus.









Maman avait pris des cours de couture et ce fut le temps des vêtements fait maison.
Je voulais une "jupe qui tourne", façon rock'n roll et année 60. Je devais avoir une dizaine d'année...







... je pourrais vous en parler comme ça pendant des heures, avec tous les souvenirs qui vont avec.

Mais maintenant que vous avez bien rit sur mes vêtements de petite fille, repensez donc aux vôtres... et je vous souhaite à votre tour d'agréables souvenirs !

On trouve plein de modèles sur le net, avec des tutos sympas.

Mon 1er essai....